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Depuis la sortie du livre de F. Bayrou « 2012: Etat d’urgence » insistant, entre autre, sur le besoin de produire en France, nous constatons que ce diagnostic est souvent repris par d’autres candidats (tant mieux), parfois avec des « dérives » protectionnistes et/ou nationalistes primaires (dommage).
En cette période pré-électorale, de nombreux organismes ou associations éditent des rapports et synthèses, chacun dans leur domaine, qui ont pour but d’interroger les candidats et, ainsi, d’alimenter les débats. Comme simple citoyen et, qui plus est, comme adhérent à un parti politique, il nous appartient de nous tenir informé de ces publications: elles sont souvent riches et nous permettent de dépasser les argumentaires simplistes et partisans diffusés dans les médias.
Ainsi, dans notre série « un peu de lecture pour le week-end », nous vous avons déjà présenté des études sur la précarité ou sur la consommation. Aujourd’hui, nous vous proposons de lire le dernier livre blanc des « Ingénieurs et Scientifiques » de France. Il aborde les questions: Comment réindustrialiser la France? Comment réhabiliter l’entreprise et encourager l’innovation ? Comment faire de l’enseignement supérieur une véritable préparation aux métiers ? Quelle stratégie énergétique adopter dans le cadre d’un développement responsable et d’une maîtrise de la sécurité ? Comment restaurer l’image de la science et de la technologie, et rendre attractives les activités qui y sont liées ?
Cette association, suite à une consultation nationale de 6 mois auprès d’ingénieurs et scientifiques Français, à travers 7 domaines considérés comme prioritaires et 40 propositions concrètes (que vous pouvez trouver en résumé en fin du document à partir de la page 46), tente d’y répondre.
Claude Escande
Il faut absolument mettre en valeur notre savoir faire et notre spécificité déjà au niveau européen et ensuite au niveau mondial. La relance de l’économie et de la consommation ne peut se faire que si chaque pays fait valoir ses valeurs et son savoir faire unique. A tout standardiser on fini par dégouter les consommateurs de tous pays émergeants, pauvres ou non.